Saison : 2023-2024 – Playoffs

Maine Celtics — Oklahoma City Blue

Après une série très disputée, les Oklahoma City Blue ont décroché leur premier titre GLeague en s’imposant 117-100 face aux Maine Celtics lors du match décisif disputé au Portland Expo Building. Ce succès, qui conclut une finale à suspense remportée 2-1, récompense la profondeur et la qualité d’un effectif porté par des joueurs polyvalents et des jeunes talents en pleine progression.

Dès les premières minutes, les Celtics ont pris l’avantage, mais Oklahoma City a rapidement imposé son rythme grâce à une adresse exceptionnelle, notamment de la part d’Ousmane Dieng. Ce dernier a dominé la rencontre avec 25 points, 6 rebonds, 4 passes décisives et 2 contres, lui valant le titre de MVP des Finales. Sa capacité à scorer aussi bien à mi-distance qu’à trois points, associée à sa présence défensive, a permis au Blue de prendre un net avantage dès le premier quart-temps.

Le banc d’Oklahoma City a également joué un rôle déterminant. Jahmi’us Ramsey a apporté 18 points en sortie de banc, tandis que Lindy Waters III a complété un double-double avec 15 points et 11 rebonds. Olivier Sarr, très actif dans la raquette, a contribué avec 10 points, 13 rebonds et 2 contres, assurant la solidité intérieure du Blue.

Côté Maine, JD Davison a livré une prestation remarquable, cumulant 22 points, 10 passes décisives et 4 interceptions. Malgré ses efforts et ceux de ses coéquipiers Joe Wieskamp (13 points) et Drew Peterson (13 points, 8 rebonds, 8 passes), les Celtics n’ont jamais réussi à vraiment renverser la tendance.

Le tournant du match s’est joué dans le deuxième quart-temps, lorsque Oklahoma City a enchaîné un impressionnant 21-0, creusant un écart important et prenant un avantage de 23 points à la mi-temps (63-40). Même si les Celtics ont tenté de réagir en troisième quart-temps, le Blue a conservé son contrôle, terminant la période avec une avance confortable de 25 longueurs. En dépit d’un dernier sursaut en fin de rencontre, Maine n’a jamais réussi à combler l’écart.

Cette confrontation finale A mis en valeur l’importance croissante des joueurs 2-way dans la ligue, qui allient potentiel NBA et impact immédiat à l’étage du dessous. Chez Oklahoma City, la réussite de ce collectif s’appuie aussi sur une gestion efficace du banc, qui permet de maintenir l’intensité sur toute la durée du match.

Oklahoma City Blue — Maine Celtics

Après un périple de plus de 6 000 miles en neuf jours, les Oklahoma City Blue sont de retour à domicile et ont pris leur revanche dans le Game 2 des Finales, battant les Maine Celtics 99-89 et ramenant la série à égalité avant le match décisif à Portland.

Le Blue a été mené par un Lindy Waters III en grande forme, auteur de 27 points, 7 rebonds et 5 passes décisives, avec une efficacité remarquable (10 sur 13 aux tirs, 5 sur 7 à trois points). Ousmane Dieng et Jahmi’us Ramsey ont chacun ajouté 12 points, tandis que KJ Williams a brillé en sortie de banc avec 13 points et 7 rebonds. Olivier Sarr (10 points, dont un tir à trois points dès l’ouverture) et Hunter Maldonado (10 points) ont aussi contribué à la victoire.

Chez les Celtics, Drew Peterson a été le meilleur marqueur avec 29 points et 7 rebonds. Jordan Walsh a ajouté 13 points et Joe Wieskamp également 13, tandis que JD Davison a apporté 11 points, 5 rebonds et 12 passes.

Le match a débuté avec un tir à trois points d’Olivier Sarr, suivie d’une action de Waters, permettant à Oklahoma City de prendre rapidement l’avantage. Les Celtics ont traversé une période de plus de trois minutes sans marquer avant que Peterson ne débloque la situation avec un floater, amorçant un retour à 9-7. Le premier quart a été marqué par un rythme lent et une faible réussite aux tirs (moins de 40 % pour les deux équipes), avec Waters dominant les premiers points de son équipe. Le Blue a fini le quart avec une avance solide de 25-14.

En deuxième quart, Oklahoma City a renforcé son avance avec un 8-2, porté par un layup de Maldonado, portant le score à 33-16. Maine a alors répondu par une série de contre-attaques, réduisant l’écart à 10 points avant la mi-temps (55-46), grâce notamment à un tir à trois points de Walsh et un dernier tir à longue portée de Peterson.

Le retour des vestiaires a vu Oklahoma City accélérer avec un 9-4, Waters inscrivant son quatrième tir à trois points, totalisant 20 points en début de troisième quart. Maine a réduit l’écart à seulement quatre points grâce à Wieskamp et Walsh, mais un nouveau run de 8-2 du Blue a rétabli une avance à deux chiffres. Le troisième quart s’est terminé sur un avantage de 14 points pour Oklahoma City (83-69).

Le dernier quart a été difficile pour les Celtics, qui ont mis plus de trois minutes avant de marquer. Malgré cela, des tirs à trois points consécutifs de Peterson et Wieskamp ont ravivé l’espoir à 87-77 à plus de sept minutes de la fin. Oklahoma City a répondu par un tir à trois points de Shackelford, portant l’écart à 15 points. Walsh et Peterson ont ensuite enchaîné deux tirs à trois points, réduisant l’écart à six points dans les dernières minutes, mais cela n’a pas suffi. Oklahoma City a tenu bon pour remporter la victoire et forcer un match décisif à Portland.

Maine Celtics — Oklahoma City Blue

Les Maine Celtics ont dominé les Oklahoma City Blue dès le premier match des Finales, s’imposant largement 106-86 devant leur public au Portland Expo.

Trois joueurs de Maine ont brillé avec des double-doubles à 20 points ou plus : JD Davison a mené l’attaque avec 23 points, 12 passes décisives et 4 rebonds, Neemias Queta a apporté 20 points, 13 rebonds et 3 contres, tandis que Drew Peterson a ajouté 20 points, 11 rebonds, 5 passes et 3 interceptions. Jordan Walsh a complété l’effort collectif avec 15 points, 6 rebonds, 2 contres et 3 interceptions, marquant ainsi l’ampleur de la victoire.

Le match a débuté avec Shackelford qui a rapidement ouvert le score par un tir à trois points, mais Maine a répliqué avec agressivité en forçant plusieurs pertes de balle adverses et en limitant Oklahoma City à moins de 30 % de réussite au tir dans le premier quart. Drew Peterson, auteur de 13 points et 3 interceptions dans ce quart-temps, a porté les Celtics à une avance de 33-14, scellée par un 8-0 en fin de période.

La deuxième période a vu Oklahoma City revenir grâce à un 12-3, réduisant l’écart à 11 points (36-25), mais Maine a su reprendre le contrôle grâce à un jeu collectif fluide et une efficacité offensive, atteignant la mi-temps avec une confortable avance de 17 points (59-42). Peterson, auteur de 17 points à 7/11 aux tirs et 3 interceptions, a particulièrement alimenté les transitions rapides.

Au retour des vestiaires, les Celtics ont enfoncé le clou avec un 11-5 pour porter l’écart à 23 points, un rythme maintenu durant presque tout le troisième quart. JD Davison et Neemias Queta ont continué à peser des deux côtés du terrain, tandis qu’Oklahoma City a tenté de résister, notamment grâce à un 8-0 en fin de quart, mais un tir à trois points de Slater a repoussé l’avance à 23 points à la fin du troisième quart (84-61).

Dans le dernier quart, les paniers intérieurs de Queta ont maintenu Maine en position de force, et malgré un sursaut des Blue avec un 14-2, un spectaculaire dunk en course de Jordan Walsh a scellé la victoire des Celtics, permettant à l’entraîneur Blaine Mueller de faire tourner son effectif dans les dernières minutes.

Cette victoire historique marque la première de Maine en Finales G League, leur donnant un avantage important dans cette série, tandis qu’Oklahoma City devra réagir rapidement pour espérer renverser la tendance. Le Blue pourra s’appuyer sur ses meilleurs joueurs du match, comme Jaden Shackelford avec 21 points et 4 passes, tandis qu’Ousmane Dieng a contribué avec 15 points et 4 passes. Olivier Sarr a inscrit 9 points tout en récoltant 12 rebonds.

Maine Celtics — Long Island Nets

Les Maine Celtics remportent une victoire convaincante 99-77 face aux Long Island Nets en finale de conférence Est, et se qualifient ainsi pour la finale de la ligue pour la première fois de leur histoire.

Le match débute sur un rythme serré, les équipes échangeant les points dans le premier quart. Après une période initiale équilibrée, les Celtics prennent une avance de 23-19, grâce à une défense solide qui limite les Nets à seulement 38,1 % de réussite au tir. Malgré six pertes de balle, Maine parvient à contrôler le tempo. Long Island tente de revenir, tirant à 45,5 % sur le deuxième quart avec 50 % de réussite à trois points, mais ne parvient pas à reprendre l’avantage. À la pause, Maine mène 48-43.

La lutte s’intensifie au troisième quart, Long Island fait le forcing et parvient même à mener 58-56 grâce à Kaiser Gates et Jacob Gilyard, auteur d’un trois points à la fin du chrono. Mais les Celtics recollent et finissent le quart en tête, 61-60.

La dernière période est dominée par Maine, qui impose un sérieux 18-4 en début de quart, mené par DJ Steward. Ce dernier inscrit 19 points dans ce seul dernier quart, incluant un 8-0 personnel qui creuse l’écart. Jordan Walsh participe aussi à l’essor de son équipe avec un tir à trois points déterminant, contribuant à faire passer la différence à plus d’une douzaine de points. Les Celtics maintiennent leur avance grâce à Neemias Queta, auteur de 16 points et un record personnel de 19 rebonds, et Drew Peterson, qui marque 12 points.

Côté Nets, Kaiser Gates termine meilleur marqueur avec 16 points et six rebonds. Davion Warren ajoute 15 points, tandis que Jacob Gilyard compile 13 points, sept rebonds, sept passes et trois interceptions.

Cette victoire historique propulse les Celtics en finale de la GLeague, où ils affronteront le vainqueur de la finale de conférence Ouest entre les Stockton Kings et les Oklahoma City Blue.

Stockton Kings — Oklahoma City Blue

Les Oklahoma City Blue ont remporté une victoire cruciale face aux Stockton Kings (114-107) dimanche soir à l’Adventist Health Arena, dans une rencontre décisive des demi-finales de la conférence Ouest.

Le match débute sur un rythme soutenu, avec Olivier Sarr qui inscrit le premier panier du match, rapidement suivi par Adam Flagler, auteur de deux points dans la peinture pour donner une première avance 4-0 aux Blue. Stockton réagit par Mason Jones qui inscrit ses premiers points, mais après un début serré, les Kings imposent un rythme offensif élevé, signant une série de 14-2 qui les place en tête 27-16 en fin de premier quart-temps. Ce run est porté notamment par la précision au tir et une défense agressive qui limite les Blue.

Au deuxième quart-temps, Oklahoma City repart à l’attaque, porté par une belle efficacité à trois points : Dieng et Ramsey combinent un impressionnant 66,7 % de réussite longue distance, contribuant à une série de 10-0 pour réduire l’écart. Ousmane Dieng, particulièrement performant, inscrit 13 points tout en captant 10 rebonds, réalisant ainsi un double-double au terme de la première mi-temps. Le Blue regagne les vestiaires avec un retard de 13 points (58-45).

La reprise voit Oklahoma City poursuivre sa remontée. Le troisième quart est marqué par une intensification défensive et offensive des Blue, avec notamment un 10-0 qui leur permet de prendre leur plus large avance de la rencontre à 85-67, à moins de deux minutes de la fin du quart. Le collectif des Blue se montre très efficace aux lancers francs, ne laissant aucune chance aux Kings sur ce segment. Le jeu rapide et les transitions rapides sont exploités avec succès par Oklahoma City, qui semble avoir trouvé son rythme.

Côté Stockton, Stanley Johnson brille avec 30 points, six rebonds, quatre passes, quatre interceptions et un contre, tandis que Jalen Slawson ajoute 26 points, six rebonds, quatre passes et quatre contres. Mason Jones se démarque par son activité avec 14 points, sept rebonds et huit passes décisives. Malgré ces performances individuelles de qualité, les Kings peinent à contenir la fluidité offensive et l’agressivité défensive des Blue.

Les joueurs clés d’Oklahoma City se nomment Jahmi’us Ramsey (29 points, huit rebonds), Ousmane Dieng (23 points, 13 rebonds, quatre passes) et Adam Flagler (21 points, cinq passes). La profondeur du banc et l’équilibre de l’équipe ont aussi contribué à cette victoire importante qui propulse Oklahoma City vers la finale de conférence.

Ce succès souligne la montée en puissance des Blue, capables de s’adapter aux différentes phases du match et d’imposer leur jeu collectif dans les moments clés. Stockton, quant à eux, terminent la saison avec un bilan remarquable de 25 victoires et 11 défaites, témoignant d’une saison solide malgré cette défaite en demi-finale.

Osceola Magic — Long Island Nets

Coup d’arrêt pour l’Osceola Magic. Après une saison régulière remarquable ponctuée par la première place à l’Est (22-12), la franchise floridienne a été éliminée en demi-finale de conférence, battue 120-112 par les Long Island Nets, l’équipe affiliée aux Brooklyn Nets. Malgré une prestation solide de son MVP Mac McClung, Osceola a cédé face à un collectif new-yorkais plus discipliné dans les moments clés.

Le début de match est équilibré. Si le Magic gêne Long Island dans la raquette et domine aux contres (12 blocks au total), il rend trop souvent le ballon : quatre pertes de balle dans le seul premier quart. De fait, aucune des deux équipes ne parvient à prendre l’avantage, et le score reste bloqué à égalité à l’issue de la période (28-28).

Dans le deuxième quart-temps, Long Island accélère. Une série de six points consécutifs dans les trois dernières minutes leur permet de creuser un petit écart. Emmenés par un Jacob Gilyard très en jambes (28 points, 9 passes, 5 interceptions), les Nets regagnent les vestiaires avec une avance de six points : 63-57.

Au retour de la pause, Osceola réagit. Trevelin Queen (26 pts, 9 rbds, 7 pds) distribue le jeu tandis que McClung monte en régime. Le MVP de la saison régulière, qui a tourné à 25,7 points de moyenne, fait parler son talent en sortie de dribble, un secteur qu’il a longuement travaillé cette année. Son tir au buzzer en fin de troisième acte redonne même l’avantage à Osceola, 88-85, pour ce qui sera leur dernière avance du match.

Mais tout bascule dans le dernier quart. Long Island inflige un 11-1 à l’entame de la période. Gilyard continue son récital, bien aidé par Keon Johnson (26 points) et Jaylen Martin (21 points). Le banc de Long Island fait la différence dans l’intensité et la rigueur. Malgré une belle réussite d’Osceola aux lancers francs (12/13) et dans la peinture (54 points), les 19 pertes de balle leur coûtent cher. Le quatrième quart est dominé 35-24 par les Nets, qui scellent leur victoire 120-112.

La performance de McClung (29 points à 44 % à trois points) n’aura pas suffi. Au-delà du résultat, le joueur a tenu à saluer l’impact de son coach cette saison :
« Il m’a poussé à sortir de ma zone de confort. Cette saison, j’ai progressé dans le tir après dribble. C’est ça, le basket : trouver comment évoluer, se développer, devenir un meilleur joueur. »

Pour Osceola, la saison se termine plus tôt que prévu, mais avec les honneurs. Dylan Murphy, l’entraîneur de l’année, salue l’état d’esprit de son groupe :
« On n’a jamais cessé de se battre. Ce groupe a été remarquable de solidarité toute la saison. Je suis fier de ce qu’on a construit. »

Long Island, de son côté, peut rêver plus grand. Emmenés par un trio Gilyard–Johnson–Martin très inspiré, les Nets poursuivent leur route vers le titre à l’Est.

Sioux Falls SkyForce — Oklahoma City Blue

Les Sioux Falls Skyforce retrouvent les playoffs de la NBA G League pour la deuxième saison consécutive, une première depuis la période 2014-2016. Avec un bilan solide de 22 victoires pour 12 défaites, ils décrochent le deuxième meilleur classement dans la conférence Ouest, ce qui leur permet de passer le premier tour sans jouer. Après une série de quatre victoires consécutives, leur parcours est freiné par deux défaites contre le premier de la conférence, les Stockton Kings. Ces revers ont cependant permis à l’équipe d’identifier ses failles, notamment sur le plan défensif, comme l’explique leur entraîneur Kasib Powell : « Certaines zones ont été mises à jour par Stockton, notamment la protection du ballon et la défense globale. Cela fait mal de perdre, mais ça nous prépare pour les playoffs. »

Du côté des récompenses, la franchise célèbre les succès individuels de la saison régulière. Alondes Williams, joueur à 2-way du Miami Heat, est nommé joueur ayant le plus progressé après une saison à 20,3 points, 7,1 passes et 5,3 rebonds de moyenne. Le directeur général et vice-président de Miami HEAT, Tim Amsler, décroche quant à lui le titre d’exécutif de l’année en G League, saluant le travail collectif de l’encadrement.

Le match se déroule au Sanford Pentagon. Sioux Falls démarre fort, profitant des 14 points de Cole Swider au premier quart pour prendre jusqu’à neuf points d’avance. Ils mènent 25-23 à l’issue du premier quart. Mais Oklahoma City réagit dans le second, porté par Adam Flagler et Jaden Shackelford, qui permettent aux Blue de prendre une avance de huit points à la pause (55-49). Le troisième quart reste serré, Sioux Falls réduisant l’écart, mais une fin de quart sur une série de 5-0 pour OKC leur permet de mener 77-75 à 12 minutes du terme.

La dernière période bascule rapidement en faveur des Blue, qui infligent un terrible 22-7 aux Skyforce, mettant fin à toute tentative de retour. Oklahoma City l’emporte 111-93, profitant notamment d’un pourcentage de tir bien supérieur (48 % contre 36 %). Alondes Williams réalise une belle prestation avec 24 points, huit passes et cinq rebonds, tandis que Cole Swider ajoute 22 points dont 6 sur 9 à trois points et neuf rebonds. Josh Christopher (16 points) et Theo Maledon (11 points, cinq passes) complètent le tableau côté Sioux Falls. Pour Oklahoma City, Adam Flagler termine meilleur marqueur avec 21 points, suivi d’Oliver Sarr, auteur d’un double-double avec 20 points et 11 rebonds.

Avec cette victoire, Oklahoma City se qualifie pour la finale de conférence où ils rencontreront les Stockton Kings, mettant un terme à la saison des Skyforce, qui échouent à deux victoires du titre NBA G League.

Maine Celtics — Delaware Blue Coats

Portés par une série décisive de 17-0 entre la fin du troisième quart-temps et le début du quatrième, les Maine Celtics s’imposent 119-112 face aux Delaware Blue Coats et décrochent leur billet pour la finale de conférence Est. Il s’agit de leur première victoire en playoffs depuis 2017, et de la deuxième qualification en finale de conférence de leur histoire.

La rencontre démarre fort pour Maine. JD Davison trouve Drew Peterson pour un trois points qui lance les hostilités. Les Celtics enchaînent avec un 9-2 en profitant de l’apathie offensive de Delaware. Peterson s’illustre encore avec un nouveau tir primé, suivi d’un drive puissant conclu par un dunk. Mais Jeff Dowtin Jr. et Ricky Council IV réveillent les Blue Coats. Dowtin inscrit un trois points pour conclure un 8-0 qui ramène les visiteurs à 20-17, puis Chris Clarke égalise à 22 partout. En fin de quart, Kylor Kelley se montre précieux près du cercle, et Maine garde l’avantage : 35-28 après douze minutes.

Dans le deuxième quart-temps, Dowtin multiplie les tirs à mi-distance tandis que Council prend le relais. Delaware grappille son retard, puis prend l’avantage 56-54 sur un lancer franc de Council. Malgré deux tirs à trois points signés Jordan Walsh et Joe Wieskamp, Delaware rentre au vestiaire devant : 64-62, porté par les 43 points combinés de Dowtin (25 à la pause) et Council.

Au retour des vestiaires, les Blue Coats maintiennent leur rythme. Ils prennent jusqu’à 11 points d’avance (86-75) à cinq minutes de la fin du troisième quart. Mais un temps mort change tout. DJ Steward sort du silence avec un tir à trois points qui relance Maine. Les Celtics entament alors une série de 12-0 pour terminer le quart en force et repasser devant : 92-89.

La dynamique se poursuit dans le dernier quart-temps. La série monte à 17-0 avec un Neemias Queta impérial dans la raquette. L’intérieur portugais inscrit huit de ses 18 points dans la période, ajoute 16 rebonds et étouffe les velléités adverses. Maine prend dix longueurs d’avance (104-94), et même si Dowtin atteint les 41 points, établissant un record de points pour un adversaire en playoffs au Maine, Delaware ne parvient pas à repasser devant.

Dans les dernières minutes, Peterson (17 points, 10 rebonds) et Queta assurent aux lancers. Davison boucle le match avec 21 points et 11 passes, Walsh ajoute 18 points et 9 rebonds, tandis que Steward en compile 18 avec 6 passes.

Malgré un énorme Dowtin (41 points, 7 rebonds, 8 passes), Delaware cède face à un collectif plus équilibré. Maine remporte là sa troisième victoire en playoffs dans son histoire et attend désormais le vainqueur du duel entre Osceola et Long Island.

Stockton Kings — Santa Cruz Warriors

Les Stockton Kings éliminent les Santa Cruz Warriors 112-109 lors du match aller des demi-finales de la conférence Ouest à l’Adventist Health Arena.

Le match débute avec Gui Santos qui ouvre le score pour Santa Cruz, mais Deonte Burton et Jalen Slawson répliquent rapidement pour Stockton. La première période est équilibrée, marquée par plusieurs changements de leader, avant que Burton, auteur de 19 points en première mi-temps, ne permette aux Kings de mener 51-45 à la pause. La défense de Stockton se distingue avec 11 interceptions, limitant les titulaires adverses à quatre points chacun dans ce quart.

Au retour des vestiaires, les Warriors prennent l’ascendant et, grâce à une série de six points, mènent 76-70 à moins de deux minutes de la fin de la troisième période. Pourtant, Mason Jones, Skal Labissiere et Jordan Ford répliquent pour réduire l’écart à 79-82 à la fin du quart.

La dernière partie de la confrontation est disputée jusqu’au bout, avec cinq égalités. Cela se traduit par certaines tentions sur le terrain. Ainsi, un moment chaud survient en fin de rencontre quand Jalen Slawson commet une faute derrière le dos sur Jackson Rowe lors d’un contre-attaque, provoquant une vive réaction des joueurs de Santa Cruz, rapidement calmés par leur coach Nicholas Kerr.
À 54,7 secondes du buzzer, le score est de 103 partout. Usman Garuba donne l’avantage aux Warriors avec un layup, mais Mason Jones répond avec une série de cinq points qui place Stockton devant, 108-105 à huit secondes de la fin. Pat Spencer inscrit un lancer franc, Gui Santos suit avec un tir derrière l’arc qui ramène Santa Cruz à une possession (109-110) à 1,8 seconde du terme. Sur la remise en jeu, Jones est victime d’une faute et convertit ses deux lancers pour sceller la victoire des Kings.

Stanley Johnson domine la rencontre côté Stockton avec 25 points, huit rebonds, cinq passes, cinq interceptions et un contre. Burton ajoute 23 points et plusieurs contributions défensives, tandis que Jones réalise un double-double à 20 points et 12 rebonds, avec quatre interceptions et un contre. Slawson complète le collectif avec 19 points et neuf rebonds.

Pour Santa Cruz, Kendric Davis inscrit 23 points, dont 18 dans la seconde mi-temps, avec neuf passes et quatre rebonds. Usman Garuba apporte 21 points et 13 rebonds, Pat Spencer marque 20 points, et Gui Santos finit avec 13 points et neuf rebonds.

Stockton, entraîné par Lindsey Harding, nommé coach de l’année, attend désormais le vainqueur entre Oklahoma City et Sioux Falls en finale de conférence dimanche.