L’Inde fait rêver mais peine à percer

Avec 1.4 milliard d’habitants, l’Inde fait rêver les grandes ligues sportives qui y voient un immense marché à conquérir. Et pourtant jusqu’ici l’échec a été cuisant, la faute à un manque de culture sportive de haut niveau du pays. Jusqu’à récemment, le sport était plus un motif de loisir que de performance. Et même si quelques efforts sont réalisés par les responsables d’états, ils peinent jusqu’ici à produire des résultats. De fait, aucun joueur indien n’est jusqu’ici parvenu jusqu’ici en NBA, et ce n’est pas forcément bien plus reluisant en G-League. Les trois à avoir réussi à intégrer un effectif n’ont pas vraiment marqué les esprits.
Le tout premier, Satnam Singh, est notable à plus d’un plan. Il est en effet le premier indien à avoir été choisi lors d’une draft NBA, en 52e position en 2015. Il a ensuite été le premier à jouer en ligue d’été, puis en G-League avec les Texas Legends. En 27 rencontres sur deux saisons, il a tourné à 1.6 points et 1.4 prises…
Le second, Amjyot Singh, a fait un petit peu mieux, un petit peu… Choisi en 95e position de la draft G-League 2017, il a par la suite disputé 36 rencontres avec l’Oklahoma City Blue, puis 7 avec le Wisconsin Herd. Il est à ce jour celui ayant réalisé les meilleures performances à ce niveau, avec près de 9 minutes de temps de jeu moyen pour 2.4 points.
Leur espoir du moment est cependant Princepal Singh. Il était déjà présent dans la ligue l’an dernier, au sein de l’Ignite. 5e choix du troisième tour de la dernière draft par les Stockton Kings, il va avoir l’occasion d’essayer de faire mieux que l’an dernier, où il n’a pu disputer que 4 rencontres dans la bulle, pour 2.25 unités et 1 rebond.
L’Inde a encore du chemin à parcourir pour vraiment percer dans le basket international, mais quelques une commencent peu à peu à pointer le bout de leurs baskets depuis quelques années. Alors bientôt un joueur dominant en G-League et capable d’être appelé à l’étage du dessus ?