Oui elle était facile, et pourtant après deux rencontres avec les Stockton Kings, Louis King (c’était prédestiné) semble déjà au dessus de la mêlée. C’est simple, une première rencontre conclue à 33 points et 11/13 aux tirs, et une seconde achevée à 29 unités à 9/14. Royal. Mais alors, pourquoi a-t-il passé 70 minutes sur les parquets de G-League s’il est si fort ?
Par rapport à d’autres, il n’est pas arrivé par la grande porte en NBA. Même s’il était bien classé à son entrée à l’université, certaines blessures l’ont par la suite blessé, ce qui a refroidi les franchises NBA. Résultat, personne ne le choisit lors de la draft 2019. Il doit se contenter d’un 2-way contract avec les Pistons, mais ne finit pas le mois de décembre avec la franchise. Les Knicks le signent alors, mais ne ne conservent pas. King finit du coup l’exercice à Westchester. Le 1er mai 2021, il signe avec les Sacramento Kings, pour un bilan correct de 7.3 points en 6 rencontres. Si cela suffit pour être conservé par les Kings, ce n’est pas assez pour rester en NBA, direction l’étage du dessous, toujours en 2-way contract.
Et à le regarder sur les parquets de Stockton, certains médias américains n’hésitent pas à dire qu’il mériterait mieux. Il a ainsi impressionné par sa palette offensive, que ce soit en création par le drible, en pick & roll, en contre attache, et en catch and shoot. De ce côté là il semble bien complet, et pourrait être un bon complément pour Sacramento. Il pourrait même prendre du temps de jeu à Moe Harkless, décrit comme moins performant dans ce domaine. Des questions se posent tout de même sur lui de l’autre côté du terrain, où son manque de poids pourrait lui poser quelques difficultés contre ses opposants direct. Des progrès dans ce domaine pourraient du coup lui garantir une place dans la grande ligue. A 22 ans seulement, s’il confirme il pourrait ne pas faire long feu en G-League.
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L’Inde fait rêver mais peine à percer
Avec 1.4 milliard d’habitants, l’Inde fait rêver les grandes ligues sportives qui y voient un immense marché à conquérir. Et pourtant jusqu’ici l’échec a été cuisant, la faute à un manque de culture sportive de haut niveau du pays. Jusqu’à récemment, le sport était plus un motif de loisir que de performance. Et même si quelques efforts sont réalisés par les responsables d’états, ils peinent jusqu’ici à produire des résultats. De fait, aucun joueur indien n’est jusqu’ici parvenu jusqu’ici en NBA, et ce n’est pas forcément bien plus reluisant en G-League. Les trois à avoir réussi à intégrer un effectif n’ont pas vraiment marqué les esprits.
Le tout premier, Satnam Singh, est notable à plus d’un plan. Il est en effet le premier indien à avoir été choisi lors d’une draft NBA, en 52e position en 2015. Il a ensuite été le premier à jouer en ligue d’été, puis en G-League avec les Texas Legends. En 27 rencontres sur deux saisons, il a tourné à 1.6 points et 1.4 prises…
Le second, Amjyot Singh, a fait un petit peu mieux, un petit peu… Choisi en 95e position de la draft G-League 2017, il a par la suite disputé 36 rencontres avec l’Oklahoma City Blue, puis 7 avec le Wisconsin Herd. Il est à ce jour celui ayant réalisé les meilleures performances à ce niveau, avec près de 9 minutes de temps de jeu moyen pour 2.4 points.
Leur espoir du moment est cependant Princepal Singh. Il était déjà présent dans la ligue l’an dernier, au sein de l’Ignite. 5e choix du troisième tour de la dernière draft par les Stockton Kings, il va avoir l’occasion d’essayer de faire mieux que l’an dernier, où il n’a pu disputer que 4 rencontres dans la bulle, pour 2.25 unités et 1 rebond.
L’Inde a encore du chemin à parcourir pour vraiment percer dans le basket international, mais quelques une commencent peu à peu à pointer le bout de leurs baskets depuis quelques années. Alors bientôt un joueur dominant en G-League et capable d’être appelé à l’étage du dessus ?
Un nouveau coach aux Kings
Les Kings n’ont pas joué depuis un an, mais ils sont toujours là ! Ils préparent activement le prochain exercice, et viennent de choisir Bobby Jackson pour être leur nouvel entraîneur. Il connait parfaitement la maison mère car il y a passé la moitié de sa carrière de joueur NBA, avec des moyennes de 10.6 points, 3.2 rebonds et 2.2 passes. Une fois la partie sportive terminée, il est resté à Sacramento dans le staff, avec un petit intermède à Minnesota en 2013. Depuis deux saisons, il était assistant coach aux Kings de Sacramento, et s’occupait plus particulièrement du développement des joueurs. Il va désormais pouvoir succéder à Tyrone Ellis, et prendre les rennes de la formation de Stockton.