Catégorie : Fort Wayne Mad Ants

Le retour d’une légende

Logo Fort_Wayne_Mad_AntsLes Fort Wayne Mad Ants sont heureux. Alors que la saison régulière démarre bientôt, ils enregistrent le retour d’une des légendes de la ligue, Russ Smith. Et avec lui en général, ça carbure. Déjà à l’université, il était le leader des Cardinals de Louisville. Lors de sa saison junior, il a ainsi posté 18.7 points pour mener sa fac au titre universitaire en 2013. Lorsqu’il passe professionnel en 2014, il est le cinquième marqueur de l’histoire de Louisville, et le meilleur passeur. Il est alors choisi en 47e position de la draft NBA. Et là commence le grand voyage. Il ne reste qu’un jour aux Philadelphia 76ers avant d’être envoyé aux New Orleans Pelicans. Il ne fait là bas même pas toute sa première saison, car un peu plus tard il est échangé aux Memphis Grizzlies. Difficile de commencer sereinement sa carrière en étant baladé d’équipe en équipe.

C’est là qu’il va commencer à construire sa légende. Au fil de ses pérégrinations, il joue en G-league durant trois saisons, aux Delaware 87ers et à l’Iowa Energy. Il y dispute 72 rencontres pour des moyennes honorables, 20.7pts à 46.2% de réussite dont 31.8% depuis le parking, 6.0 passes et 4.2 rebonds. Le 23 mars 2016, alors qu’il joue avec les 87ers face aux Canton Charge il prend pas moins de 42 tirs ! Sur le lot il en rentre 24, ce qui lui permet d’inscrire 65 points. Son équipe perd le match, 140 à 129, mais il établit ce jour là le record du plus grand nombre de points marqués de l’histoire de la ligue, une marque qui tient toujours aujourd’hui !

Ces dernières années il s’était un peu exilé en Chine, et y a poursuivi ses cartons. Il a par exemple enregistré une rencontre à 62 unités, mais il y a surtout établi son record de marque en carrière avec 81 points. Le voilà désormais de retour aux States, certainement attiré par les multiples opportunités de rejoindre la NBA en ce moment, et pourquoi pas d’essayer d’y faire son trou ? Il lui faudra essayer de briller dans d’autres domaines, car s’il bénéficie d’un contrat de 10 jours à l’étage du dessus, ce ne sont pas des cartons offensifs qui lui seront demandés…

Terry Taylor, la taille, il s’en moque

Logo Fort_Wayne_Mad_AntsEn général, quand on vous dit que votre pivot va faire à peine plus d’1m95, vous vous dites que cela ne va pas être gagné. Pourtant, si le nouvel arrivant s’appelle Terry Taylor, cela peut finalement le faire. Bien qu’il soit sorti de la modeste université d’Austin Peay, il compilait à ce niveau en sénior 21.6 unités et 11.2 prises par match. Lorsque les Pacers l’ont signé l’été dernier pour l’envoyer aux Fort Wayne Mad Ants, Taylor n’a pas mis bien longtemps à convaincre tout son monde. Après seulement 6 rencontres, il s’est déjà adapté au jeu professionnel, tournant à 18.5 points (à près de 70% de réussite !), et 13.8 rebonds, dont 6.7 offensifs.
Lui sait ce qu’il veut faire sur un terrain, car ses modèles s’appellent Draymond Green ou encore P.J. Tucker : « Je pense que je peux apporter de la dureté, tout le sale travail que personne d’autre ne veut faire. C’est ce que je veux apporter à cette équipe ». Il tient ça du lycée de Bowling Green dans le Kentucky, qui a posé les bases de son jeu : « Cela a commencé au lycée car le coach insistait toujours sur ‘défendre et prendre des rebonds’. Si vous ne faisiez pas ces deux choses, alors vous ne jouiez pas. J’étais jeune, 14 ou 15 ans, et je me suis rentré ça dans le cerveau que si je faisais ces deux choses, je pourrais jouer où que je sois. Je suis juste resté fidèle à cette philosophie ».
Champion régional à quatre reprises, star de son équipe, il a pourtant été boudé par toutes les grandes universités du pays. Il est donc parti vers un plus petit niveau, où il a largement prouvé que tous ceux qui ne le voulaient pas se sont trompés sur son compte. Et il essaie désormais de le transposer chez les pros : « Je pense qu’avoir été au camp d’entraînement des Pacers m’a beaucoup aidé, m’a aidé à m’adapter et voir d’où je peux tirer. Cela m’a montré que je peux jouer, et ce que je dois faire pour essayer d’aller en NBA ». A lui de jouer pour y parvenir !

Gabe York, un nouveau départ…

Logo Fort_Wayne_Mad_AntsSi vous suivez la G-League depuis un petit moment, alors vous connaissez forcément le nom de Gabe York. Déjà parce qu’il a pris part à 85 rencontres entre 2016 et 2019, le tout pour des moyennes de 16.1 points, 3.7 rebonds et 3.5 passes. Mais aussi parce qu’il a été récompensé, en 2019, par le prix de la sportivité de la G-League. Il était depuis parti jouer à l’étranger, à Athènes, Strasbourg, puis à l’Hapoel Tel Aviv. C’est cette dernière expérience qui l’a poussée à rentrer au pays. Il se sentait en effet de plus en plus mal à l’aise vis à vis du conflit avec la Palestine. Il avait donc fini par quitter le coin à la mi-saison. Bien lui en a pris, car trois semaines plus tard les explosions commençaient, et notamment dans la zone dans laquelle il vivait peut de temps auparavant. Cela lui a d’ailleurs appris certaines leçons : « Lorsque vous vous réveillez, c’est une bénédiction en soi. J’essaie juste de prendre chaque jour pour acquis, de travailler et d’atteindre cet objectif que je vise désormais, la NBA ».
Il est du coup très heureux d’avoir été choisi lors de la dernière draft G-League. Surtout qu’il n’était pas au courant que cela allait arriver, et qu’il ne l’a su au téléphone qu’après avoir été sélectionné : « C’était un peu surréaliste, comme cela est arrivé rapidement. […] J’ai fini par aller sur Instagram et j’avais environ 200 à 300 nouveaux followers dans les 5 minutes qui ont suivi. […] Vous savez, beaucoup de gens avaient oublié qui j’étais et ce que je fais. Donc je pense juste que les gens, en voyant mon nom sortir en G-League, ont eu la mémoire rafraichie, je suis de retour ». Maintenant le plus dur commence, dans une formation remplie de meneurs et d’arrières : Daxter Miles Jr., Justin Anderson, Nate Hinto, Keifer Sykes, et les 2-way Duane Washington Jr. et DeJon Jarreau. Beaucoup de monde pour peu de places, mais cela n’a pas l’air de l’embêter : « Il va y avoir je l’espère beaucoup de gens bruyants qui crient, des fans, qui sont derrière les Mad Ants et les Pacers. Je suis juste impatient d’avoir cette énergie et cette adrénaline avec ces fans qui crient pour vous, mais aussi contre vous. Je pense que c’est toujours un bon moment, quand tu peux rentrer cinq, six, sept tirs, et que les gens te huent, cela a toujours été mon moment préféré ». Pour York, c’est donc plus une histoire de motivation que de concurrence sur le terrain. Premier match pour les Fort Wayne Mad Ants dans la nuit de samedi à dimanche, contre les Windy City Bulls.

Du monde dans le backcourt

Logo Fort_Wayne_Mad_AntsLes camps d’entraînement viennent de démarrer en G-League, et certains réalisent qu’ils ont encore du chemin à faire pour intégrer l’effectif qui va débuter la saison. C’est particulièrement vrai pour les Fort Wayne Mad Ants. Si une formation de G-League doit être composée d’au moins dix joueurs, ceux-ci ne peuvent dépasser 13 dans le cas où la franchise NBA mère réalise des assignements. Autant dire qu’avec 11 meneurs / arrières au début du camp, il va y avoir de la casse en Indiana. Le 4 novembre, un certain nombre d’entre eux ne seront plus avec l’équipe. C’est effectivement une tendance depuis quelques saisons, la ligue penche vers l’arrière, et les grands sont durs à trouver. Pour le moment ils ne sont d’ailleurs que trois à pouvoir jouer dans la raquette, Jabari Craig, Bennie Boatwright et Derek Culver. Il va falloir non seulement vite évaluer tous ces extérieurs, mais aussi créer une alchimie en un temps record. Pas facile lorsqu’un seul joueur était présent dans l’effectif l’an dernier, Daxter Miles Jr.. En tous cas, il semblerait que les gars pouvant jouer à plusieurs positions partent avec un léger avantage, car c’est une tendance actuellement dans la ligue. La réponse pour tous ces hommes dans à peine plus d’une semaine…

Seulement 15 matchs à la maison

Logo Fort_Wayne_Mad_AntsHabituellement, chaque formation de G-League dispute 24 rencontres à domicile. Cela ne sera pas le cas pour les Mad Ants, qui n’auront droit qu’à 15 matchs au Memorial Coliseum. Les 9 autres seront disputés au Bankers Life Fieldhouse, à Indianapolis. Le prélude à un futur déménagement ? A priori non si on écoute le président Tim Bawmann : « Notre plan est que c’est juste pour cette année. Je n’ai aucune indication qu’il y ait eu des discussions sur un déménagement de l’équipe ». Malgré tout, certains signes semblent aller vers une délocalisation. Ainsi, le staff et les joueurs ne seront pas logés à Fort Wayne mais à Indianapolis. Et vu qu’il y a deux heures de routes entre les deux villes… Le support du public de Fort Wayne est tout de même correct, car la franchise avait la dixième affluence de la ligue en 2019-2020, avec 2416 spectateurs de moyenne. Cela n’empêchera pas les Mad Ants de fêter leur quinzième anniversaire d’existence cette année.

Un logo pour les 15 ans

Logo Fort Wayne Mad Ants 15 ansLes Mads Ants continuent à préparer leur quinzième anniversaire, et distillent peu à peu les nouvelles à ce sujet. Annoncée comme la seconde plus ancienne franchise de G-League en activité, ils souhaitent marquer le coup comme il se doit, et le font savoir. Cette fois, c’est un logo spécifique qui a été annoncé. Il reprend bien entendu les couleurs navy, or et gris du thème et veut représenter le passé, le présent, et le futur de la franchise. L’après-pandémie se veut festif pour l’équipe affilée aux Pacers de l’Indiana !

Déjà 15 ans !

Logo Fort_Wayne_Mad_AntsAprès le Swarm, c’est au tour des Mad Ants d’annoncer des festivités pour la saison à venir. 5 dates ont ainsi été annoncées, afin de fêter les quinze ans de la franchise, un exemple de durabilité rare dans l’histoire des ligues mineures. Le 6 novembre tout d’abord, l’équipe sera de retour pour la première fois depuis plus de 600 jours au Allen County War Memorial Coliseum. Pour l’ouverture de la saison, chaque spectateur se verra offrir un t-shirt par le partenaire des Mad Ants. S’en suivront cinq autres dates avec des évènements spéciaux, le 1er janvier 2022 pour le nouvel an, le 6 mars avec un thème  spécial, le 12 mars ensuite pour saluer tous ceux qui ont œuvré contre l’épidémie. Il restera alors deux dernières dates, le 20 mars avec un thème Space Jam, et le 24 mars dédié aux étudiants et leurs professeurs. Certaines de ces soirées permettront de récolter des fonds pour des organisations locales. Une belle façon de fêter les 15 ans de l’équipe.

Cassius Stanley fait le spectacle !

Logo Fort_Wayne_Mad_AntsCassius Stanley… Ce nom ne vous dit peut-être rien… Choisi en 54e position de la draft 2020, il ne tourne qu’à 1.1 points de moyenne avec les Pacers d’Indiana en NBA. Mais c’est sur un autre terrain que le meneur des Mad Ants de Fort Wayne s’est fait remarquer. Cet ancien de Duke est ainsi un adepte des actions spectaculaires, et il est du coup devenu le premier joueur sous le régime du 2-way contract à être choisi pour disputer le concours de dunks du All Star Game NBA. Il sera accompagné d’Obi Toppin, d’Anfernee Simmons. Alors, qui pour succéder à Derrick Jones Jr. dimanche prochain ?

De l’importance de finir les matchs

Logo Fort_Wayne_Mad_AntsCe n’est pas tout de mener dans une rencontre, il faut aussi savoir bien la terminer. C’est la leçon que sont en train d’apprendre les Mad Ants de Fort Wayne, à la dure. Ils n’ont remporté qu’un seul de leurs quatre matchs disputés. Et pourtant, lors de leurs trois revers ils ont ont toujours compté cinq points ou moins d’écart avec leurs adversaires… Il leur faut cependant s’adapter plus rapidement aux situations proposées. Contre les Spurs d’Austin, bien qu’ayant laissé filé 16 longueurs d’avance, ils en avaient encore 6 d’avance peu après le début du dernier quart temps. ils n’ont cependant ensuite pas su arrêter Luka Samanic, qui va inscrire 18 points sur la période, dont 13 de suite. Des progrès défensifs à réaliser donc, qui auraient peut être pu éviter cette nouvelle défaite 116 à 111.