Long Island Nets — Rio Grande Valley Vipers

Le grand jour est arrivé, et cette partie est celle qui va décider du champion G-League 2018 – 2019. Les deux premières parties ont consacré la formation qui a réussi à prendre le dessus offensivement sur son adversaire. Il semblerait que cette dernière manche ne fasse pas exception, car aucune des deux franchises n’a réellement étouffé l’autre sur le plan défensif.

Peu après le début des hostilités, les spectateurs savent que ce dernier match ne fera pas exception. Et comme régulièrement sur ces playoffs, ce sont les Vipers qui prennent les devants en attaque. Avec 55 % de réussite aux tirs en première mi-temps, et pas moins de 50 % derrière l’arc, ils bénéficient d’une précision chirurgicale qui fait très mal à leurs hôtes. Isaiah Hartenstein est en grande forme, il inscrit 30 points et s’empare de 17 rebonds. Michael Frazier l’accompagne efficacement avec ses 24 unités et 9 prises. Grâce à cela, Rio Grande Valley possède déjà 28 longueurs d’avance à mi-parcours, 75 à 47.

La suite s’annonce compliquée pour les Nets, qui s’attachent à enrayer un peu l’attaque de ses adversaires. S’ils y parviennent partiellement, ils ne parviennent pas pour autant à relancer de suite leur capacité à scorer. De fait, ils entament le dernier quart temps avec 29 points de débours. Même si Rio Grande Valley relâche pas mal la pression pour ces douze minutes finales, les new-yorkais sont trop loin pour parvenir à recoller, malgré les 26 points et 21 prises d’Alan Williams, les 24 de Dzanan Musa ou encore les 22 de Jordan McLaughlin.

A la sirène les Vipers peuvent exultent. Ils remportent le troisième titre de l’histoire de la franchise, et deviennent l’équipe la plus capée depuis la naissance de la ligue.

Long Island Nets — Rio Grande Valley Vipers

Cette édition 2018 – 2019 a finalement accouché de la finale de rêve. Elle oppose les deux formations classées premières de leur conférence, et possédant exactement le même bilan. La première manche se déroule dans le Long Island, comme une éventuelle troisième confrontation, la seconde étant quant à elle programmée dans le Texas.

Lors des tours précédents, les Vipers avaient pris l’habitude d’étouffer leurs adversaires à l’aide d’un jeu basé sur une grosse attaque. Cette fois ce sont les Nets qui les prennent à leur propre jeu, grâce notamment à une grosse adresse de loin, 8 sur 12. Rio Grande Valley a par contre du mal à rentrer dans sa finale, avec un maigre 23,3 % de réussite, dont seulement 14,3 % derrière l’arc.

Suite à la première pause, les visiteurs retrouvent enfin quelques couleurs. 31 unités sur le quart temps, 22 rebonds dont 11 offensifs, de quoi équilibrer un peu les débats. Ils s’appuient sur Isaiah Hartenstein à 21 points et 17 prises, ainsi que Jordan Johnson à 23 unités et 8 rebonds.

Ce n’est malheureusement pour eux qu’un feu de paille, car soutenus par leur public, les Nets profitent de la pause pour changer à nouveau la dynamique du jeu, et stopper l’hémorragie. A la reprise, aucune des deux franchises ne parvient à réellement prendre le dessus sur l’autre, et le statut quo est de rigueur. C’est donc sans réelle frayeur que Long Island s’empare de la première manche, avec Dzanan Musa et Thomas Wimbush à 23 points chacun, ou encore Alan Williams à 19 et 16 rebonds.

Long Island Nets — Lakeland Magic

La finale de conférence Est met aux prise deux franchises relativement proches. Elles ont terminé aux deux premières places du classement, avec des bilans assez similaires, et ont remporté leur premier tour sur un écart comparable. Histoire d’équilibrer encore un peu tout cela, c’est Lakeland qui a remporté deux des trois rencontres qui les ont opposées en saison régulière, la dernière s’étant déroulée le 11 février, pour un succès 112 à 109.

C’est d’ailleurs le Magic qui prend à nouveau le meilleur départ, et sous l’impulsion d’Amile Jefferson les visiteurs mènent 34 à 27. Gabe York est là aussi avec 24 points, tandis que Troy Caupain ajoute 20 unités, 8 rebonds et 6 passes.

Par la suite, ce sont plutôt les défenses qui prennent le pas, avec un écart qui se resserre lentement tout au long de la partie. Ce n’est que dans le dernier quart temps que les Nets parviennent à repasser devant, pour la première fois depuis les trois premières minutes de la confrontation. Ils sont d’ailleurs en tête peu avant la fin, et c’est un panier derrière l’arc de Caupain qui envoie tout le monde en prolongation alors qu’il reste 22,7 secondes à jouer.

Le scénario est relativement similaire en prolongation. Là aussi Lakeland est en position d’obtenir la qualification, avec une petite longueur d’avance. Lorsque le chronomètre indique 2,7 secondes, Long Island engage pour une dernière possession. La balle arrive à Theo Pinso qui prend un tir depuis le parking, avec 1,1 secondes à jouer. La balle s’élève et… filet ! C’est fait, les Nets reprennent la tête, et obtiennent la première qualification en finale de leur histoire. Pinson termine le match avec 18 points, tandis que Thomas Wimbush en met 28 avec 12 prises. A noter aussi la performance d’Alan Williams, 15 unités, et 20 rebonds.

Long Island Nets — Raptors 905

Méfiance méfiance pour les Raptors à domicile. Car cela a beau être la première apparition des Nets en playoffs, deux de ses personnalités viennent d’être récompensées. Trajan Langdon a ainsi été nommé exécutif de l’année, mais surtout Will Weaver a été choisi comme étant le meilleur coach du dernier exercice. Avec un tacticien de premier plan, Long Island a déjà un premier atout non négligeable… A rajouter qu’ils ont obtenu le meilleur bilan de la ligue sur l’exercice, et qu’ils surfent sur neuf succès lors de leurs dix derniers matchs. N’en rajoutez pas, les canadiens savent qu’ils ont affaire avec un des cadors de la G-League.

Les Raptors se méfient donc, et ouvrent la confrontation en inscrivant les cinq premiers points. Les Nets répondent immédiatement et rentrent les neuf suivants. Le ton est donné, les leaders ne se laisseront pas faire. Mieux, ils poursuivent ensuite sur leur lancée avec un petit festival offensif lors du second quart temps. Avec Tahjere McCal à 22 points, ou encore Dzanan Musa à 21, ils augmentent leur avantage jusqu’à avoir 21 points d’avance au sein de la troisième période. C’est alors que les canadiens essaient de ne pas complètement couler, et passent un 18 à 4 pour recoller un peu. En début de dernier quart, Long Island décide d’enfoncer le clou en inscrivant les dix premiers points, et l’écart de 22 unités est alors le plus important du match. La messe est dite, les visiteurs peuvent alors conclure tranquillement et obtenir la toute première victoire de la franchise en playoffs.

Avec les 33 points de Chris Boucher, les 17 de Jordan Loyd ou encore les 18 de Wade Baldwin IV le 905 n’a pas démérité, mais la marche était décidément trop haute.

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Long Island Nets — Maine Red Claws

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