QUOI DE NEUF ?

La saison 2023-2024 se place dans la droite lignée de la précédente : la ligue continue de se consolider, avec des franchises NBA plaçant des formations au plus près de leurs bases afin d’avoir un laboratoire facilement accessible. Ainsi, les Pacers ramènent leur équipe de développement au plus près, qui prend le nom d’Indiana Mad Ants. Ils vont désormais jouer au Gainbridge Fieldhouse à Indianapolis, en attendant leur déménagement futur à Noblesville, lorsque la salle sera construite. Dans la même veine, Lakeland perd sa formation qui devient l’Osceola Magic, à l’occasion de son déménagement dans la ville de Kissimmee, en Floride. Les deux villes étaient d’ailleurs finalistes pour la création du Magic en 2017. La seconde étant plus proche d’Orlando, nul doute que cela a fini de jouer quant à la relocalisation de l’équipe.
Enfin, les Blazers n’avaient pas encore de formation de développement. Cette situation est maintenant résolue, avec la création du Rip City Remix basé à Portland. La ligue compte donc désormais 31 équipes, et 29 d’entre elles possèdent un affilié. Seules deux ne sont pas associées à une « maison mère », les Mexico City Capitanes, ainsi que le NBA Gleague Ignite qui vit sa dernière saison.
Ces arrivées entraînent une modification administrative qui va impacter légèrement la compétition, les Birmingham Squadron devant changer de conférence en passant de l’ouest à l’est, afin de maintenir une cohérence dans l’organisation.

Du point de vue des modifications de règles, aucune nouveauté ne va impacter le jeu. En revanche, du changement est mis en place du point de vue contractuel. Chaque franchise NBA peut désormais engager jusqu’à trois joueurs sous contrat « Two-Way ». Les joueurs signés sous ce régime peuvent disputer jusqu’à 50 rencontres au sein de leur équipe mère au cours de la saison. Cela leur permet de toucher une paie beaucoup plus conséquente qu’en étant exclusivement employés à l’étage en dessous, touchant un salaire annuel atteignant environ la moitié du salaire minimum en NBA.

Au niveau de la ligue, une draft était tenue jusqu’ici avant le début de chaque saison. À chaque fois qu’une nouvelle équipe est ajoutée, une sélection d’expansion est également tenue. Pour 2023-2024, la G-League ajoute un nouvel événement, avec la draft internationale. Elle a pour objectif de faciliter la détection et l’intégration des talents étrangers dans la ligue de développement. Pour être éligible, le joueur ne doit pas être américain, avoir plus de 18 ans, et il ne doit pas avoir été choisi lors d’une draft G-League ou NBA, ni être sous contrat dans l’une des équipes des deux ligues.

Si l’on doit mettre quelques équipes en avant pour 2023-24, citons :
– Les Westchester Knicks. Après avoir battu en décembre 2023 les Sioux Falls Skyforce, ils viennent cette fois à bout des Indiana Mad Ants pour devenir doubles vainqueurs consécutifs du showcase, empochant les 100 000$ de prime au passage.
– Les Indiana Mad Ants, malheureux finalistes du showcase, mais possédant le meilleur pourcentage de victoires si l’on prend l’ensemble des rencontres de l’exercice (showcase + saison régulière). Cela ne leur a pas pour autant porté chance en playoffs, car ils sont éliminés dès les quarts de finale de conférence par les Delaware Blue Coats.
– L’Oklahoma City Blue, Champions G-League 2024 en battant les Maine Celtics en Finales, deux succès à un. Ousmane Dieng est nommé meilleur joueur des finales.
– Les Santa Cruz Warriors, désignés Franchise of the Year grâce au record de ligue concernant les revenus de partenariats, une série de 18 matchs à guichets fermés, plus de 1 200 heures de bénévolat et 60 830 repas distribués via des initiatives sociales, ainsi qu’un résultat sportif solide malgré une élimination en demi-finales de conférence.

Certains joueurs se sont aussi distingués :
– Oscar Tshiebwe (Indiana Mad Ants)
Nommé Rookie de l’année, All-NBA G League First Team et All-Rookie Team, il a établi un nouveau record de la ligue avec 16.2 rebonds par match. Il a également battu plusieurs records de franchise (rebonds, rebonds offensifs, défensifs), et a mené la ligue en double-doubles (27).
– Mac McClung (Osceola Magic)
Désigné MVP de la saison, il a été dominant au scoring avec 25.7 points par match, assortis de 6.6 passes et 4.8 prises. Il a mené son équipe au meilleur bilan à l’Est.
– Alondes Williams (Sioux Falls Skyforce)
Élu Most Improved Player avec des moyennes de 21.7 points, 7.3 passes et 5.4 rebonds en 27 rencontres.
– Jason Preston
Il a réussi à réaliser 9 triple-doubles en saison régulière, avec des moyennes qui approchent cet exploit : 16.5 pts, 9.7 assists, 9.5 rebonds).
– Nogués González (Rip City Remix)
Il s’est distingué en défense pour sa franchise, qu’il a menée aux steals. Troisième à l’élection du meilleur défenseur en fin de saison, il a notamment réussi à établir un nouveau record de l’histoire de la ligue, avec 10 interceptions lors d’une seule rencontre, le 7 décembre contre les Santa Cruz Warriors.

 

LES CLASSEMENTS PAR CONFERENCE

Eastern Conference

Western Conference

 

LE CLASSEMENT GLOBAL

 

LES PLAYOFFS

1/4 de finale de conférence :
Capital City Go-Go 118 – 120 Long Island Nets
Indiana Mad Ants 101 – 123 Delaware Blue Coats
Santa Cruz Warriors 113 – 111 Salt Lake City Stars
Oklahoma City Blue 126 – 125 Rio Grande Valley Vipers

1/2 finale de conférence :
Osceola Magic 112 – 120 Long Island Nets
Maine Celtics 119 – 112 Delaware Blue Coats
Stockton Kings 112 – 109 Santa Cruz Warriors
Sioux Falls Skyforce 93 – 111 Oklahoma City Blue

Finale de conférence :
Maine Celtics 99 – 77 Long Island Nets
Stockton Kings 107 – 114 Oklahoma City Blue

Finale :
Maine Celtics 106 – 86 Oklahoma City Blue
Oklahoma City Blue 99 – 89 Maine Celtics
Maine Celtics 100 – 117 Oklahoma City Blue