Catégorie : Capital City Go-Go

Go-Go Capital City !

Logo Capital_City_go_goElle était facile celle-là, profitons-en pour faire un petit point sur le début de saison de la franchise de la capitale. Avec 6 victoires pour quatre revers, le bilan n’est pas mauvais. Malheureusement pour eux, des formations carburent devant, et ils sont relativement loin pour l’instant d’une possible qualification pour le tour suivant. S’ils ne sont pas mauvais en défense (un rating de 106.5, bons pour la 9e place de la ligue), ils ne parviennent pas à trouver leurs marques de l’autre côté du terrain, squattant le 24e rang de l’efficacité offensive. Comme leur formation mère, leur adresse est assez médiocre, avec notamment 29.9% de réussite depuis le parking. Pire, leur taux de balles perdues de 21.2% les place en 29e position de la ligue, seul le Greensboro Swarm faisant pire.
Pourtant tous leurs joueurs ne sont pas forcément mauvais. Ainsi, Joel Ayayi est le seul joueur de G-League a tourner à un triple double de moyenne sur 100 possessions, avec 19.7 points, 10.0 rebonds et 10.0 passes. Ses 4.8 balles perdues font un peu tâche, mais c’est lié aussi à ce qu’un grand nombre d’actions passent par lui. Il est décrit comment ayant un vrai tir, et possédant une belle marge de progression en défense. Jordan Goodwin est l’autre joueur en vue du capital City Go-Go, inscrivant 28.6 points pour 100 possessions. Ses principaux problèmes sont qu’il n’est pas un bon tireur de loin, et qu’il est vraiment petit pour jouer arrière en NBA, lui qui n’est clairement pas un meneur.

Un départ presque parfait

Logo Capital_City_go_goSi seulement, si seulement le Capital City Go-go ne jouait pas à se faire peur, ils pourraient avoir un bilan immaculé après leur quatre premières rencontres. Malheureusement pour eux, ils connaissent des difficultés à débuter leurs matchs, ce qui les met parfois dans des situations difficiles, comme par exemple devoir remonter 19 points au premier match. Et pourtant, leur seule défaite a eu lieu en prolongation, ce qui montre une belle capacité de réaction, ce notamment par leur défense, la septième de la ligue avec un rating défensif de 96.8.
Jordan Goodwin semble avoir été le premier catalyseur de l’équipe, certains parlent de lui comme leur meilleur joueur. S’il a connu deux premières rencontres de feu, avec 30.5 points, il est depuis un peu revenu sur terre, les défense ayant compris ce qu’il peut apporter. Pour l’instant il n’est pas encore arrivé à trouver la solution, son tir de loin n’étant pas encore une menace. S’il arrive à s’adapter, il pourrait avoir sa place à l’étage du dessus. De même, le frenchie Joel Ayayi s’est montré solide. Du shoot, de la défense, du rebond, il parvient à bien se montrer à ce niveau. Les autres sont un peu moins en vue, mais apportent dans leur domaine, comme par exemple Jaime Echenique, pas très athlétique mais pouvant défendre à l’intérieur, ou encore Isaiah Todd, qui a eu du mal pour ses débuts, mais qui commence à prendre ses marques. A voir comment tout ce beau monde évolue lors des prochaines semaines !

Alors Pat, Lacrosse ou basket ?

Logo Capital_City_go_goDans son sport du Lacrosse, Pat Spencer est une légende. Durant ses trois années à l’université de Loyola, il est devenu l’un des plus grands de ce sport méconnu en Europe. Il a tout simplement terminé son passage à la fac en étant le meilleur marqueur de l’histoire de son université, et le second à la passe… le tout en étant dans le top 5 de l’histoire toutes facultés confondues. Trois petites années entre 2016 et 2019, et le voila qui a déjà marqué l’histoire. Il a du coup fort logiquement été choisi en première position de la draft de la Premier Lacrosse League en 2019. Et pourtant…. Au fond de son cœur, son sport, c’est le basket ! Et son objectif, c’est d’arriver un jour en NBA. Exit du coup le Lacrosse, et le voici au camp d’entraînement du Capital City Go-Go, pour essayer de faire son trou, dans un premier temps, à l’étage du dessous : « Le Lacrosse est malheureusement hors de mes objectifs. Il est important pour moi de donner tout ce que j’ai. Le basket est mon premier amour et je crois que si vous avez une passion pour quelque chose, vous devez la suivre ». Il a réussi à passer la première étape de l’essai pour arriver au camp. A lui désormais de faire le nécessaire pour intégrer l’effectif qui débutera l’exercice dans quelques jours.
Son coach Mike Williams le connaissait déjà au travers de son sport d’origine, et il apprécie le garçon : « L’intensité et les efforts de Pat sont d’un niveau extrêmement haut. Il colle bien à ce que nous essayons de faire ». Après trois ans sans jouer au basket de 2016 à 2019, le voici désormais aux portes de son rêve : « Je reconnais que mon chemin va être assez différent que celui de bien d’autres. Mais c’est quelque chose dont je suis fier, d’être en quelque sorte cet outsider ».

Mike Williams aux commandes du Go-Go

Logo Capital_City_go_goAprès une année de pause, le Go-Go est de retour. Sans Ryan Richman par contre, devenu assistant dans la franchise de la capitale. Pour le remplacer, l’organisation a privilégié la solution interne, en nommant Mike Williams. Lors de l’exercice 2019-2020, il était sous les ordres de Richman avec la fonction de directeur du développement des joueurs. Ce n’était pas sa première expérience en G-League, car il avait notamment fait partie du staff des Bayhawks d’Erie, ayant même sur le devant de la scène l’espace de deux rencontres, pour un succès face au Magic. Il aura pour rôle de mettre en place les différentes options tactiques de Wes Unseld, le coach des Wizards, au sein de l’effectif du Go-Go. De lui dépend donc l’adaptation rapide des joueurs à Washington, au cas où ils soient appelés par la franchise mère…