Gary Payton avait été élu défenseur de l’année en NBA en 1996. 25 ans plus tard, son fils célèbre cet anniversaire à sa façon, en obtenant la même récompense en G-League. Tel père tel fils ?
Il semblerait en tous cas que la défense soit passée dans son ADN, car il y a déjà deux ans il avait terminé l’exercice avec près de 3 interceptions par match avec les Vipers, ce qui lui avait valu une place dans la meilleure équipe défensive cette année là. Il récidive cette année avec les Raptors 905, menant la ligue aux interceptions (2.54), tout en produisant aussi dans d’autres domaines avec 10.8 points et 5.6 rebonds. De quoi devancer Tahjere McCall du Magic, et Mamadi Diakité lui aussi de Lakeland, qui terminent respectivement second et troisième de cette sélection.

La valse des récompenses de fin de saison vient de commencer, et c’est Chad Sanders qui ouvre le bal. Le manager général des Raptors 905 a ainsi été nommé exécutif de l’année. Pour sa troisième saison à ce poste, il a été l’un des artisans de la bonne saison de son équipe, qui a terminé l’exercice en tête de la ligue. Il a pour cela réussi à faire venir Henry Ellenson, Alize Johnson et Nik Stauskas.
Il devance dans ces nominations Ryan Atkinson des Santa Cruz Warriors, et Nazr Mohammed du Blue d’Oklahoma City.

Dernière semaine de saison régulière, et la dernière récompense de meilleur joueur de la semaine a été attribuée à Henry Ellenson. A titre personnel, il a ainsi réussi une très belle période, car en quatre rencontres il a compilé pas moins de 25.5 points et 6.3 rebonds de moyenne. Ses Raptors 905 ont largement profité de cette bonne passe en remportant leurs quatre matchs, au cœur d’une série de huit rencontres sans défaites. De quoi aborder les playoffs avec les meilleures dispositions.

Il n’est pas toujours facile de devenir pro, surtout après avoir passé un an sans jouer pour cause d’épidémie. Mais Tres Tinkle a toujours travaillé pour arriver où il est aujourd’hui. Deux fois joueur de l’année de l’état du Montana au lycée, puis meilleur scoreur de l’histoire de l’université d’Oregon State, il joue au basket pour l’amour du jeu. Il a failli aller en NBA par deux fois, coupé par les Lakers puis à Toronto. Il a alors rebondi à l’étage en dessous, aux Raptors 905. Vu la profondeur de l’effectif (Malachi Flynn, Nick Stauskas, Gary Payton II entre autres), il a au départ eu un peu de mal à faire sa place, surtout qu’il n’a pas l’habitude de jouer contre plus vieux et expérimenté que lui… Mais depuis quatre rencontres le staff fait un peu plus tourner, et il a pu saisir sa chance. A trois reprises il a ainsi dépassé les 10 unités, avec notamment une pointe à 20 contre les Blue Coats du Delaware. Au sein d’une des meilleures équipes de la ligue il n’est pas encore le plus en vue, tournant à 6.1 points en un peu plus de 14 minutes de jeu. Mais il a appris à l’université toutes les petites choses à faire pour gagner, et c’est ce qu’il veut apporter à sa franchise. Et continuer à faire son trou pour un jour aller jusqu’en NBA ?

Pas facile la vie de 2-way contract en G-League. Malachi Flynn, 29e choix de la draft 2020 pensait rentrer tranquillement se reposer après avoir passé 33 minutes sur le parquet pour aider ses Raptors 905 à battre les Stars de Salt Lake City. Mais dans le bus du retour, il apprend que sa franchise mère a besoin de lui le soir-même. 30 minutes pour préparer ses affaires, et le voilà unique passager dans un jet privé (pour éviter une quarantaine…) en direction de Milwaukee. Il est du coup le premier joueur cette année à disputer deux rencontres le même jour, en G-League puis en NBA. Arrivé seulement 40 minutes avant le coup d’envoi, il ne jouera cependant que 5 minutes avec Toronto.